J’ai toujours été une Grande amoureuse de la Vie et du vivant. L’effondrement de la biodiversité et la Terre en surchauffe me touchent profondément.
Je ressens cette crise écologique comme une invitation à un immense réveil collectif !
Prenons conscience que nous nous sommes endormis. Nous sommes en flottement, pétris dans nos certitudes et notre besoin de contrôle. Les rapports de domination qui caractérisent notre société capitaliste et patriarcale nous poussent dans une forme de survie.
Ce n’est pas la Terre qui est malade, c’est nous ! Nous nous sommes coupés du vivant qui est en nous – notre corps, notre coeur et nos émotions – comme du vivant qui nous entoure.
Laissons nous porter par nos rêves et non par nos peurs !
Imaginons nos futurs désirables et incarnons-les. Ne voyons plus l’écologie comme la somme de micro-ajustements contraignants et culpabilisants mais comme l’opportunité de nous réinventer et de retrouver du sens au quotidien.
Décoloniser nos imaginaires, c’est avant tout opérer une grande transformation intérieure.
Retrouver notre raison d’être me semble essentiel pour incarner une nouvelle façon d’être au monde, en rupture profonde avec nos habitudes actuelles. Déconstruisons nos croyances, découvrons qui nous sommes et ce qui nous anime vraiment.
Pas d’écologie extérieure sans écologie intérieure !
Impossible de respecter le vivant sans nous respecter nous-mêmes… impossible de sauver le monde avec nos capes de sauveurs et nos cerveaux en burn-out !
Pour rêver le monde de demain, ouvrons-nous à la partie non visible du monde.
Nous, les occidentaux, sommes persuadés de détenir une forme de vérité prétendument neutre et scientifique. Nous sommes la seule partie du globe coupée du sacré et nous regardons toutes les cultures qui intègrent une dimension sacrée avec un regard amusé, comme s’il s’agissait d’une forme de folklore !
Je crois que le monde ne se limite pas à ce que nous en voyons et encore moins à ce que nous croyons en comprendre.Je fais l’expérience chaque jour que l’énergie existe, circule en nous et hors de nous.
Je comprends que des formes d’intelligence invisible agissent autour de nous. Je dialogue avec les âmes, je vois des vies antérieures défiler sous mes yeux, je ressens les mémoires des lieux et de certains objets…
Bref, je fais l’expérience de l’invisible.
Ayons l’humilité de retrouver notre juste place au sein du vivant, visible et invisible. Respectons les limites de la planète par amour pour elle. Et non pour sauver nos fesses que nous croyons si centrales !
Je souhaite contribuer à libérer la parole sur le monde de l’invisible et les pratiques énergétiques.
J’invite celles et ceux qui le souhaitent à ouvrir cette porte dans la joie et la légèreté, sans certitude, ni croyances établies !
Je chemine aujourd’hui en tant qu’exploratrice de l’invisible, du sens de la vie, du lien entre notre cœur et celui de la Terre. J’aspire à réconcilier les deux. Je ressens que nos coeurs sont liés à la Terre comme au Ciel. Sans ces deux connexions, nous sommes en flottement, coupés du sens et de notre essence.
Malgré le contexte actuel et toutes les projections terrifiantes, je reste profondément confiante.
Il y a quelques années, je souffrais d’éco-anxiété. Chaque scénario et nouveau rapport du GIEC me plongeait dans une urgence d’agir, une urgence du faire.
Aujourd’hui, je suis convaincue qu’il faut avant tout ralentir et que tout est encore possible. Certes, nous allons passer par de grands moments d’inconfort, mais plus nous aurons cheminé vers nous, plus nous serons résiliants et en capacité à cultiver la joie pour faire face à ce qui se présentera.