Il y a 8 mois, j’ai pris la décision de me faire accompagner par une coach, sans trop savoir ce que j’en attendais !
Je me remettais à peine de mon burn-out et une part de moi me soufflait qu’il était urgent de ne rien faire… Pourtant, j’avais peur.
Peur de remonter une boîte malgré moi ou de céder à la 1ère opportunité qui viendrait de l’extérieur.
Je savais que faire face au vide n’était pas ma tasse de thé et j’avais l’intuition que j’allais avoir besoin de soutien. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté. Créer les conditions pour me poser et enfin prendre le temps de me demander dans quelle direction je souhaitais cheminer.
Alors voilà, 8 mois se sont écoulés et j’ai l’élan de vous partager un petit bilan des évidences qui se sont imposées à moi et des transformations opérées au fil des mois
Moi qui l’ai toujours fuis comme la peste, j’ai finalement appris à accueillir le vide… et même le silence !
La pratique de la méditation et des sons sacrés enseignés par Marie Ayala, ma coach, m’ont aidé à me connecter au silence et à l’aimer.
J’ai ressenti dans les cellules de mon corps la sagesse et l’universalité du silence, seul langage commun à l’ensemble du vivant.
L’espace d’un instant, j’ai même eu l’impression que le reste du vivant nous percevait comme de jeunes enfants bruyants avec nos gesticulations et nos bavardages parfois vides de sens. A croire que par peur du vide, nous finissons par nous remplir d’un plein vidé de son sens.
J’aspire aujourd’hui à un état d’être et non de faire.
Pendant des années j’ai cru que pour justifier ma place sur cette Terre, il fallait faire ! J’ai ancré en moi la croyance que j’étais aimée pour ce que je faisais et non pour qui j’étais.
Pire encore, je croyais que je n’étais « pas assez ». Je compensais donc ce manque d’état d’être par le faire ! Il fallait que tout ce que je fasse soit absolument parfait… comme si la vie était binaire et qu’il n’y avait que 2 états possibles : la perfection et l’imperfection.
Pour ne rien faciliter, mon passé de consultante m’a poussé à intégrer le principe que toute heure de mon temps devait donner lieu à un « livrable », autrement dit une production ! J’appliquais cette “bonne pratique” dans ma vie perso et j’avais donc beaucoup de mal à être « improductive ».
En résumé, pour me sentir à ma place, il fallait que mon agenda soit plein à craqué, que chaque créneau soit productif et que cette production soit parfaite… je ne vous raconte pas le poids de ces auto-injonctions !
Désormais, mon exigence porte sur ma qualité de présence, celle qui me permet d’être réellement en lien avec moi et les personnes qui m’entourent. On ne peut pas être en lien avec l’autre si on est pas en lien avec soi-même !
Je suis sereine à l’idée de ne pas savoir où je vais, j’ai confiance dans le fait que je suis sur mon chemin.
Je suis prête à prendre le temps de laisser germer les graines qui naissent en moi… je les arrose d’amour et de gratitude et non d’impatience et de frustration. J’ai compris que nos idées suivent nos saisons intérieures, elles-même alignées sur les saisons du potager : Impossible de cueillir une carottes qu’on n’aurait pas semé au printemps et encore moins de lui tirer dessus pour qu’elle pousse plus vite !
Ces 8 mois m’ont permis de prendre conscience de ma raison d’être et de mes convictions profondes. Je vois déjà germer quelques graines…
Je vous raconte ça dans un prochain article !
Et voilà la fameuse Marie Ayala qui a eu la patience de coacher l’hyperactive que j’étais… prise en photo à moitié par surprise !
Un grand merci à toi Marie pour ta sagesse et tes enseignements.
Si vous êtes en transition ou que vous avez tout simplement envie de vous rapprocher de vous-même, je vous recommande vivement de passer un petit coup de fil à Marie pour vous lancer dans cette chouette aventure de transformation personnelle avec elle :)
Son site : https://www.marie-ayala.com/